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Changer de comportement, ça s’apprend : retour sur la Fresque du Facteur Humain

  • Photo du rédacteur: Maxime Gaudreau
    Maxime Gaudreau
  • il y a 6 jours
  • 2 min de lecture

La semaine dernière, j’ai participé à un atelier pas comme les autres : la Fresque du Facteur Humain, dans le cadre de la soirée « Complètement Fresque ! » à la Maison du Développement Durable, à Montréal.


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Trois heures d’intelligence collective. Trois heures à croiser les regards, à sortir des sentiers battus, à décortiquer nos comportements, à mettre des mots sur nos freins et à prendre du recul sur ce qui, au quotidien, oriente nos choix et nos actions. Bref, trois heures pour revenir à ce qui compte vraiment.


Une méthode au service du sens

La Fresque du Facteur Humain, proposée par l’Université du Facteur Humain, est un atelier collaboratif qui permet de comprendre les mécanismes cognitifs derrière nos comportements, ou leur immobilisme.


La méthodologie est simple mais puissante :

  • Identifier un comportement cible que l’on souhaiterait adopter (ou faire adopter),

  • Explorer les émotions en jeu,

  • Mettre au jour les biais cognitifs et les croyances qui freinent ce changement.


Une forme de cartographie collective de nos résistances et de nos leviers. Et tout cela se fait dans l’écoute, le dialogue, et sans injonction.


Un rappel salutaire

Notre thème du jour : le rapport au temps. Sujet brûlant pour moi, travailleur autonome souvent coincé entre exigence d’impact et tentation du perfectionnisme. Au fil des échanges, j’ai reconnecté avec une croyance qui me pilote sans toujours se montrer : le temps, c’est de l’argent. Présente, tapie dans le fond, elle influence mes arbitrages, oriente mes efforts, alimente parfois une tension inutile.


Mais ce n’est pas tout. L’atelier m’a aussi permis de creuser une question que l’on aborde rarement frontalement :

Comment est-ce que je priorise ce qui a de la valeur ?

Et plus encore : sur quoi est-ce que je fonde cette valeur ?


Est-ce la rentabilité immédiate ? La reconnaissance ? Le confort ? Le sentiment d’utilité ?Ce moment d’introspection collective m’a forcé à constater que mes critères de valeur ne sont pas toujours conscients. J’investis parfois beaucoup de temps sur des tâches qui n’ont de valeur que par habitude ou conformisme, et non parce qu’elles ont un réel sens pour moi ou mes clients.


C’est dans ce contexte qu’une phrase a émergé, presque naturellement, et que je garde comme boussole :


“Une intention claire crée plus d’impact que l’obsession des détails.”

Ce n’est pas un nouvel apprentissage. C’est un rappel puissant, une piqûre de lucidité.


Un atelier utile et nécessaire

La Fresque du Facteur Humain n’est pas un moment de développement personnel décoratif. C’est un outil concret pour décoder nos comportements, mieux comprendre ce qui freine le changement, chez soi comme chez les autres. Utile pour quiconque accompagne, dirige, facilite ou forme.


Je recommande vivement :

  • De participer à un atelier près de chez vous,

  • Ou de découvrir les Labos en ligne proposés régulièrement.



Et pour celles et ceux à Montréal, gardez un œil sur les événements à la Maison du Développement Durable.


Un merci particulier à Monika Salek, pour la qualité de sa présence et de sa facilitation.

 
 
 

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